

Dans le cadre du programme de Rénovation Urbaine engagé depuis 10 ans et impulsé par la Mairie de Meaux, les tours Genêt, Hortensia et Iris, ont été détruites par foudroyage intégral le 26 juin 2011. Cette démolition est la dernière pour le quartier de la Pierre Collinet de Meaux qui a vu ses tours disparaître au fil des ans.
La société ATD Démolition, filiale du Groupe EPC, accompagnée de la société CFD Delair et sous la maîtrise d’œuvre GINGER CEBTP Démolition, était à nouveau aux commandes. Spécialisée dans ce type de chantier, ATD était déjà présente lors des précédentes démolitions, échelonnées d’avril 2004 à juin 2008.
La déconstruction a débuté par une phase de tri sélectif qui a duré 7 mois, de septembre 2010 à avril 2011. A l’issue de cette phase de « curage » puis de désamiantage, seule la structure béton est demeurée. Les matériaux ont alors été triés pour être ensuite valorisés (bois, ferraille) ou mis en décharge (plastique).
Les chiffres du tri: 196 tonnes de déchets industriels banals 182 tonnes de bois 24 tonnes de plastique 1014 tonnes de plâtre
Le procédé utilisé, le foudroyage intégral, avait déjà été mis en oeuvre dans ce quartier ainsi que dans le quartier voisin de Beauval. Il permet de faire tomber le bâtiment en quelques secondes sans risque pour les constructions environnantes. Les tours GHI sont tombées en 3 à 4 secondes chacune, avec un décalage de 2 secondes entre chaque tour.
Les chiffres de l’implosion : 355 kg d’explosifs fabriqués par EPC FRANCE 710 détonateurs électroniques 1863 détonateurs non électriques
Plusieurs mesures avaient été prises pour veiller à la sécurité et au bien-être de la population : protection des bâtiments voisins dans un rayon de 50 kilomètres, pose de capteurs de vibration, double système pour atténuer les poussières avec 112 bâches à eau posées sur le sol et suspendues par des câbles par tour et 24 bâches à eau gonflables au pied des tours. Ces dernières explosent en provoquant un rideau d’eau qui piège les particules de poussière. Les habitants ont été évacués dans un rayon de 200 mètres. Près de 1800 personnes ont quitté temporairement leur domicile entre 9h30 et 18h.
L’expérience d’ATD Démolition a permis une démolition totalement maîtrisée dans un quartier habité où toutes les mesures ont été prises pour veiller à la sécurité des habitants et des habitations.

Dans le cadre de la mise en sécurité de la Centrale de production Thermique de Cordemais, la commande d’EDF avait pour objet la déconstruction des dépoussiéreurs, de la cheminée et d’installations et ouvrages adjacents.
Cette commande comprenait les études, le désamiantage, la dépollution, la déconstruction et la remise en état des plateformes libérées.
La cheminée se situait à proximité immédiate d’ouvrages qui devaient rester en activité pour le bon fonctionnement du site.
Il a fallu s’adapter aux difficultés techniques. La cheminée, haute de 150 mètres, était un prototype d’EDF et n’avait donc pas une structure habituelle. La surface intérieure du fût était recouverte d’un enduit amianté qu’il a fallu retirer avant démolition, à l’Ultra Haute Pression. Un échafaudage volant permettait l’accès au poste de travail.
Une plateforme circulaire a été conçue pour procéder à la démolition. Elle reposait sur 6 mâts ancrés dans la paroi béton de la cheminée. Les consoles servant d’appui au conduit interne cylindrique ont du être démolies avant le fût pour des raisons de sécurité et éviter que les blocs de béton retirés du fût ne heurtent les consoles et fragilisent l’ensemble de la structure.
Cette déconstruction est un pari réussi et un succès important pour le Groupe, qui a fait preuve de technicité, de savoir-faire, de maîtrise des risques et d’une grande capacité d’adaptation.
Les équipes de plusieurs sociétés du Groupe ont travaillé en collaboration : ATD et Occamat pour la déconstruction, Occamiante pour le désamiantage et 2B Recyclage pour le concassage.
Les chiffres suivant illustrent le gigantisme du chantier :